Rupert Stadler est jugé depuis 2020 pour son rôle dans le scandale du "dieselgate" après que Volkswagen et Audi ont admis en 2015 avoir développé des moteurs équipés de logiciels de manipulation des émissions polluantes, pour tromper les tests. Il avait auparavant rejeté ces accusations.
L'avocate de l'ancien patron, Ulrike Thole-Grolle, lisant une déclaration devant le tribunal, a affirmé que l'accusé ne savait pas que des véhicules avaient été manipulés et des acheteurs lésés, mais qu'il reconnaissait qu'il s'agissait d'une possibilité et qu'il l'acceptait.
"Je comprends que, pour ma part, j'aurais dû faire preuve de plus de prudence", a lu Ulrike Thole-Grolle, rapportant les propos de Rupert Stadler.
L'ancien dirigeant d'Audi s'était dit début mai prêt à plaider coupable en échange d'une peine de prison avec sursis et d'une amende de 1,1 million d'euros.
Reuters
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